Le 16 Juillet dernier, la Cour de Justice Européenne invalidait le “Privacy Shield” qui autorisait le transfert de données des utilisateurs de l’Union vers les serveurs Américains. Cela fait suite à une décision indiquant que les outils US n’étaient pas conforme avec les valeurs Européennes en terme de données des utilisateurs. Si l’administration Trump ne cesse de crier au loup dès qu’il s’agit du gouvernement Chinois, la puissance Américaine fait tout de même pâle figure, même si cela se fait au nom de la “Sécurité Nationale”.
Dans la ligne de mire des différentes CNIL Européennes, et particulièrement Irlandaise, les GAFA (soient Google, Apple, Facebook, Amazon, Skype, Microsoft, et Yahoo), très friands de données personnelles. On ne cesse de le répéter mais il n’existe pas de produit gratuit. Concernant les différents réseaux dont nous sommes tous adeptes, nos données sont une véritable source d’Or car se traduisent en milliards de Dollars chaque année. L’Union Européenne tâche de protéger les informations de ses habitants, alors que les Etats-Unis eux, sous couvert de protéger la Nation, s’accorde a utiliser le potentiel des informations dont ils peuvent en soutirer. Ce désaccord intervient suite à l’affaire “PRISM” dénoncée par Edward Snowden et impliquant la NSA.
L’affaire nous intéressant ce jour, concerne le groupe Facebook face à la CNIL Irlandaise qui réclame au premier la fin des transmissions des données des utilisateurs Européens vers ses serveurs Américains et de les transmettre sur un data center basé en Europe. Le réseau social regrette qu’il ne lui soit accordé que peu de temps afin de trouver une solution et menace, sans l’affirmer, que cela pourrait ainsi bloquer Facebook et Instagram aux Européens.
Il est difficile de voir comment , dans de telles circonstances, Facebook et Instagram pourraient continuer à opérer en Europe
Yvonne Cunnane, Responsable de la protection des données de Facebook Irlande

La menace n’est que peu crédible car il ne faut pas oublier que les deux réseaux sociaux comptabilisent près de 410 millions d’utilisateurs actifs mensuels sur le vieux continent avec un revenu moyen par utilisateur de 11$. Pour cela, n’ayez crainte car vous aurez encore accès à vos réseaux favoris.
Quoiqu’il en soit, cette affaire est à suivre de près car fera suite pour d’autres entreprises Américaines concernées par l’utilisation de données.